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LES ANACHRONIQUES
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8 novembre 2007

21.7 - La bataille fait rage.

Cent-neuvième jour.

Il a repris son souffle. Quelque temps sans rien envoyer. Il devait se demander à quoi bon. A quoi bon faire aujourd’hui ce qu’il n’avait su faire hier, et ce qui ne rimerait à rien au fond. La décision est déjà prise, même si personne ne la connaît encore, même si des vendeurs de discours prétendent sonder les cœurs et les cerveaux et maintenir ainsi une fausse incertitude pour mieux débattre dans le vide, et ferrailler contre le fleuve.

15 mai 2005.

J’assiste impuissant à ce déferlement de peurs qui n’osent pas se dire telles. La peur de perdre les protections providentielles dont il paraît que nous bénéficions mieux que nos voisins, ce dont je doute, nous chantons trop les louanges de notre modèle pour qu’il soit si sûr qu’on le prétend, et on saura bien le moment venu le démanteler pire que nos voisins surtout après qu’il aura été dit NON ; l’alliance avec les démanteleurs pour le dire les aidera dans leur triste mission devenue possible.

Nos voisins riront de voir que nous avons nous-mêmes cassé le jouet dont nous prétendons qu’ils nous l’envient. Nous allons casser notre jouet que tant d’appétits veulent voir disparaître au nom du combat contre ces appétits, et que le nouveau texte aurait protégé, alors que l’actuel de Nice paralyse pour toujours les meilleures volontés. Nous allons casser le code, et laisser la place à des gouvernants encore pires que les courbes et les fourbes, qui sauront bien respecter la volonté démocratique de ne pas vouloir d’un peu plus de démocratie au nom de la démocratie absolue. Nous les adoubons d’avance, ces gouvernants, ce qui ne nous empêchera pas dans deux ans de hurler au loup et à la honte.

Trop tard, mes amis de la gauche qui ne voyez rien venir, il sera trop tard. Vous faites semblant de ne pas comprendre la pente de plus en plus forte qui mène au gouffre, et de plus en plus glissante. Vient l’instant où l’on ne peut plus s’accrocher aux racines ; il ne reste plus qu’à tomber en pleurant. Vous voulez une crise, et sur ce point je vous le promets, vous l’aurez, et je l’aurai aussi. Le grand soir de nos valeurs et de notre vie. Encore le béni-oui-oui du catastrophisme, dites-vous. Tous mes amis de gauche me le disent, tu es le béni-oui-oui du catastrophisme.

Nous l’aurons tous, notre grand soir. Gratiné à point. Dans deux ans environ.

#21.8 à suivre.

Commentaires
R
C'est lourd pompeux et inintéressant tout ce "galimatias" pour raconter des choses simples.<br /> Mais ou donc va se nicher le snobisme...........
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M
Le prémonitoire, le permanent et tu l'avais écrit il y a deux ans ... quels sont ceux qui s'investissent vraiment par conviction, engagement ? le oui raté arrivera comment ?
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Mon nom est THEOLONE - Philosophie et bavardage
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