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LES ANACHRONIQUES
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12 février 2007

18.2 Fermer sa gueule.‎

Octante-huitième jour, deuxième heure.

Quelle que soit la violence avec laquelle je tenterais de lui faire comprendre que sa seule cohérence est de se taire, de la fermer, de fermer sa petite gueule, il continuera. Il braillera à la censure, au fascisme, au nazisme, à toutes ces choses qui me font très plaisir d’être traité, vous pensez. Il ne voudra jamais entendre que son idole, l’homme au tonneau qui n’avait pas encore été inventé, s’était tu une bonne fois pour toute sans que personne ne le lui ait demandé, et que là résidait sa force.

Je ne veux faire taire personne. On accuse vite au seul lu d’un mot énergique en y mettant ce que je n’y mets pas même en arrière pensée, et on me cloue au pilori. Ainsi, le braillard et ses admirateurs me font taire et se font ainsi les dignes successeurs de ce qu’ils m’accusent d’être. Ils auront échappé, le croient-ils, à celui qui pointe l’incohérence de leur attitude et la faiblesse de leur posture. Ils joueront les victimes pour se faire censeurs, étouffeurs, bourreaux.

Qu’ils se regardent dans une glace, une vraie glace qui réfléchisse vraiment, et ils sont perdus. S’ils méprisent à ce point la Société des hommes, qu’ils se taisent donc, sauf à lui donner déjà de l’importance par leur mépris et par l’expression de leur mépris. Hurler à la mort de l’homme revient en un seul cri à faire une chose et son contraire. Le mépriser et lui donner de l’importance, le tuer et lui donner vie par haine ostensible.

à suivre.

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Commentaires
A
Je ne suis pas le loup solitaire qui hulule les nuits de lune vide ou pleine. Il me faut des oreilles pour entendre le son du cor.<br /> <br /> Marie la fidèle passe et laisse un petit mot, une énigme parfois, ou un chocolat à la liqueur, selon l'humeur et le vent. Sans elle, j'aurais battu la campagne et le cor serait au pied.<br /> <br /> Qu'elle ne se formalise pas si la vue d'une luciole de passage me fait tressaillir. Ainsi donc, je vais pouvoir mettre le mot de lecteur au pluriel, enfin lectrice. Je ne sais s'il y a un pluriel à lecteur, mais désormais, c'est lectrices. Me voici roi du monde grâce à vous.<br /> <br /> J'espère que ta conversation, Luciole, n'a pas tourné au pugilat, ces temps ci les conversations tournent vite comme du lait. Il y a de l'orage dans l'air.<br /> <br /> Content de vous avoir vues toutes deux ici.
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L
" Hurler à la mort de l’homme revient en un seul cri à faire une chose et son contraire." <br /> J'ai eu une conversation sur ce sujet hier ...
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M
et ouvrir son parapluie.
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Mon nom est THEOLONE - Philosophie et bavardage
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