NON.
Je sens que je vais devoir attendre un peu pour de nouvelles bouteilles à fiches. On m’a dit que le Moine avait disparu de sa plaine et de son île, l’île métaphore permanente d’échec et métaphore d’échecs permanents, île bien tailladée de rocs et de mer, de lignes et de séparations, de montagnes riches et de plaines désolées, de chants tranquilles et de champs calmes, de vignes rudes et de vin doux, d’éternelle mythologie pour de vrai et de vie quotidienne imaginée, Vénus naissante et Moine vieillissant. Île au parfum singulier.
Sur cette île où un jour à la même table on verra rire et chanter l’Epirote et le Galate, l’Arcadien et le Lydien, celui d’Ephèse et celui d’Olympe, ceux d’Halicarnasse et celles de Sparte, les béotiens et les cariens, les Guelfes et les Gibelins, les Capulet et les Montaigu, les Horaces et les Curiaces.
FIN. Le 30 mai à l’aube.